Comme une évidence - Chapitre 5
Bonjour,
Aujourd'hui, je posterais plusieurs chapitres durant la journée. Le week-end sera chargé donc pas sûr que je sache poster.
Voici donc le chapitre 5. Bonne lecture.
" Je commence à m’endormir quand je sens une main ou plutôt des doigts effleurer mon bras.
« - Tu dors?
- J’étais entrain.
- Désolée, je peux m’installer avec toi.
- Bien sûr. »
Je m’assois et elle s’allonge, la tête posée sur mes genoux.
« - Je ne t’ai pas remercié pour tout à l’heure.
- T’en fais pas pour ça, n’y penses plus , dis-je dans un bâillement.
- Tu te rends compte si j’avais été seule ?
- Oui, mais si tu avais été seule, tu n’aurais plus été dans les rues à minuit.
- Tu ne penses quand même pas que c’est de ta faute?
- Si en partie. »
Elle se relève, plonge son regard dans le mien et me dit
« - Je t’interdis de penser ça, tu m’entends; tout ça n’a été qu’un malheureux concours de circonstances.
- Si tu le dis, mais il n’empêche que… »
Elle me fait taire en un tendre baiser à la fois très chaste et très passionné.
« - Tais-toi et dors maintenant.
- Oui chef »
Et elle repose la tête sur mes genoux. Nous sommes exténuées, mais je ne peux m’empêcher de la regarder et de caresser sa longue chevelure brune, avant de s’endormir elle me dit:
« - Au fait, c’est quoi ton parfum?
- Une simple eau parfumante au Monoï, pourquoi?
- N’en change pas , j’adore!! me dit-elle en baillant avant de rejoindre Morphée. - - -- Promis » lui dis-je en lui donnant un baiser sur le front. Un sourire se dessina alors sur son visage.
Elle était vraiment belle ma chérie, ma Léa, svelte, élancée, de longs cheveux bruns, un visage d’ange, des yeux d’un vert à vous couper le souffle et un corps magnifique. Les circonstances n’auraient pas été celle de ce soir, je serais allée sous la douche avec elle pour toucher, embrasser, caresser chaque partie de son corps. Le souvenir de son corps fît battre mon cœur encore un peu plus vite, je me calmais donc en la regardant dormir. Son visage était enfin apaisé et son sourire était resté, merveilleux, donnant envie de ne jamais le voir s’effacer. Je m’endormis tout en le contemplant."
:)